GM&S Industry : nouvel entretien à l’Elysée ce lundi

23 octobre 2017 à 9h11 par Benoit Billot

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Crédit : Wikipedia

Ce lundi après-midi, une délégation de l'entreprise creusoise GM&S Industry sera reçue à l'Elysée pour parler à nouveau du dossier.

Y aura-t-il un nouveau bras de fer engagé par les salariés de GM&S Industry ? Pour l’heure, rien ne laisse supposer qu’il y aura un nouveau conflit. Ce lundi 23 octobre, une délégation du groupe de la Souterraine sera reçue aujourd’hui à l’Elysée à Paris. Ils seront cinq représentants syndicaux en compagnie de leur avocat Maître Borie, mais aussi de l’expert-comptable Michel Sozogni.

Avec ou Sans Emmanuel Macron ?

L’entretien devrait avoir lieu cet après-midi vers 16h. Cependant, est-ce que le président de la République Emmanuel Macron prendra part ou non à cette réunion ? Rien n’est encore sûr puisque le chef de l’État participera à la réunion ministérielle à partir de 15h d’après l’agenda de l’Elysée. Pour sûr, la délégation viendra avec des propositions qu’ils avaient tenté de mettre en place en septembre dernier. Pour l’heure et d’après eux, les salariés repris et les employés licenciés n’ont pas d’indemnité supra-légale, ce qui signifie qu’ils n’ont pas eu de montants versés au-delà du minimum légale.

Le député de la Creuse mécontent

La délégation de GM&S Industry devait rencontrer ce lundi matin Jean-Baptiste Moreau, le député de la Creuse. Ce dernier avait réagi fermement fin septembre dernier dans ce dossier complexe. Ils accusaient certains élus creusois de coups montés contre le gouvernement. Jean-Baptiste Moreau avait également défendu Emmanuel Macron concernant la phrase dite par le chef de l’État :‘’Y’en a certains au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d’aller regarder s’ils ne peuvent pas avoir des places là-bas…’’ en parlant des salariés de GM&S Industry et élus creusois, lors d’une visite présidentielle mouvementée début octobre.

Pour rappel, GM&S Industry avait été repris par le groupe stéphanois GMD. Le tribunal de commerce de Poitiers avait accepté l’offre de reprise de garder 120 des 276 salariés le 7 septembre dernier.