La sècheresse déjà présente dans nos régions

20 avril 2017 à 15h44 par Rédaction

FORUM

L'hiver a été particulièrement sec et plusieurs départements sont sur le point d'être en période de sècheresse. En Touraine, le déficit de pluies est énorme : presque 50% sur les six derniers mois.

C’est la hantise de nos agriculteurs et elle risque d’arriver à grands pas. La France est en train de voir une nouvelle période de sècheresse s’installer petit à petit. L’hiver a été très sec, et c’est le cas d’ailleurs en Touraine où le département n’a pas eu beaucoup de pluie : une première depuis ces soixante dernières années. La dernière grande averse remonterait au mois de mars 2016.

260 millimètres d’eau ont été recueillis depuis septembre. A moins de faire une danse de la pluie, le phénomène risque de s’accroître dans les semaines à venir.

La Charente tire la sonnette d’alarme

Depuis bientôt trois semaines, la région de la Charente n’a pas vu une seule averse. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle aussi, a subi le manque de pluie ces derniers mois. D’après certains, dans quinze jours, si aucune précipitation ne pointe le bout de son nez, les pertes pourront déjà être comptées. Les barrages ne sont pas pleins et devraient l’être depuis mars.

On compte déjà dix communes concernées par une interdiction de prélèvement : Luxé, Lonnes, Ligné, Salles-de-Villefagnan, Juillé, Charmé, Tuzie, Courcôme, Raix et Villefagnan. Les rivières commencent à être asséchées et actuellement, ce sont 3 000 poissons qui sont menacés de mort.

Une sècheresse pire qu’en 1976 ?

L’année 1976 reste comme l’année la plus sèche de ces dernières années. Elle avait débuté dès l’automne 1975. Le déficit pluviométrique avait débuté dès le mois de juillet et laissait déjà présager une sècheresse relativement importante. La moitié nord de la France était plus sèche que le sud et s’assèche d’autant plus. Ce qui va faire la différence, c’est l’été où on l’on prévoit déjà un temps relativement chaud et orageux. D’après les spécialistes, une sècheresse peut être dévastatrice voir pire qu’en 1976, pour nos cultures.