La sécurité sociale lutte contre les arrêts maladie excessifs

30 novembre 2017 à 15h22 par Benoit Billot

FORUM
Crédit : Pixabay

Les contrôles vont être encore plus intensifs pour les arrêts maladie. La Caisse Primaire d'Assurance Maladie lutte contre ceux qui en abusent.

On a tous été au moins une fois en arrêt maladie. Dans les Pays de la Loire, la chasse à la fraude est ouverte. Après la Loire-Atlantique, c’est au tour du Maine-et-Loire de se montrer intransigeant sur les arrêts maladie. D’après la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) du département, le nombre d’arrêts maladie excessif est en train d’exploser. A ce sujet, ils ont décidé de taper du poing sur la table avec une opération coup de poing. La CPAM a décidé de mobiliser une vingtaine d’agents dans la région pour étudier à la loupe les éventuels arnaqueurs.

Comment ?

Afin de lutter contre les menteurs, ceux qui seront en arrêt maladie devront le prouver en étant chez eux. En cas d’absence, il faudra présenter un justificatif si un contrôle a lieu. Des sanctions sont encourues si aucune justification n’est donnée par l’assuré.

Quelles sanctions ?

Les sanctions sont relativement simples. Elles vont de la réduction des indemnités au remboursement des sommes versées.

Sur la période 2016-2017, le montant total des fraudes étaient particulièrement élevé en Pays de la Loire et surtout en Loire-Atlantique. On comptait plus de 5 millions d’euros et 61 cas ont été découverts dans le département. Le directeur général de la Caisse primaire d’assurance-maladie de Loire-Atlantique a déclaré chez nos confrères de PresseOcéan : ‘’tous les moyens sont mis à l’œuvre pour dissuader les assurés, les employeurs et les offreurs de soins de frauder. La lutte contre la fraude est notre priorité Une vingtaine de collaborateurs est chargée de détecter, investiguer et mener des actions contentieuses’’. Plusieurs actions en justice ont été menées et 24 plaintes ont été déposées par la CPAM Loire-Atlantique dans les deux dernières années. La plupart des fraudeurs ont du remboursé ce qu’ils ont ‘’volé’’. La pénalité financière s’élevait parfois jusqu’à presque 100 000 euros.