Pollution : 3 500 vies sauvées par le premier confinement

14 avril 2021 à 9h30 par Iris Mazzacurati

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Vue du Trocadéro à Paris lors du premier confinement du 16 mars au 11 mai 2020.
Crédit : Rédaction / Iris Mazzacurati

Moins de particules fines, moins de dioxydes dans l'air, le premier confinement aurait permis d'éviter près de 3 500 décès, selon une étude de Santé publique France, publiée mercredi 14 avril.

Il y a un an, le 16 mars, la France entamait son premier confinement jusqu’au 11 mai, le plus rigoureux de tous. Les gens étaient contraints de rester chez eux et les voitures désertaient les rues. Un phénomène qui aurait permis d’éviter 2 300 décès du fait de la baisse de la pollution aux particules fines et 1 200 supplémentaires par la baisse de l’exposition au dioxyde d’azote, dont la principale source est le trafic routier.

Chaque année, 40 000 décès seraient attribuables à une exposition aux particules fines. Parmi eux, 7 000 pourraient être évités si les niveaux de pollution au dioxyde d’azote n’étaient pas aussi hauts, comme l’explique Sylvia Medina, coordinatrice du programme de surveillance air et santé, à nos confrères du Parisien- Aujourd'hui en France : « Des études toxicologiques ont montré que la pollution provoque dans notre corps du stress oxydatif et favorise l’inflammation de nos cellules. Ceci affaiblit notre immunité, peut avoir des effets sur notre système respiratoire et cardiovasculaire.»

Un autre avantage sanitaire au confinement, s'il fallait en trouver un...