Ruffec : il n’y aura pas de TGV !

24 octobre 2017 à 9h10 par Lucie Claussin

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Crédit : TGV en circulation / Pixabay

Énorme déception pour le collectif Pro TGV à Ruffec. Il n'y aura pas de desserte dans la ville.

En Charente, à Ruffec, les pro TGV sont très déçus. Hier ça a été la douche froide pour ceux qui manifestent depuis des mois pour un arrêt du TGV dans leur ville et le maintien de leur gare. Lundi après midi, quatre membres du collectif de défense du TGV ont été reçus dans le cabinet de la ministre des transports à Paris. Ils demandent depuis des mois, deux arrêts TGV par jour en gare de Ruffec dans chaque sens.

Le rendez-vous :

Le collectif a présenté un argumentaire en trois points pour rappeler l’importance et la nécessité d’un arrêt du TGV dans leur ville. Malgré la contribution prévue des collectivités locales au financement de la ligne et la faisabilité technique, le gouvernement est resté ferme sur sa position initiale. Le ministère n’a fait aucune proposition et a bien rappelé que le train à grande vitesse n’avait vocation à desservir que les grandes villes et que rien ne pouvait être fait face à la SNCF. Les élus et usagers craignaient cette annonce. Dès le début du projet, il était déjà prévu que Ruffec ne soit pas desservie par le TGV. Elle ne faisait pas partie des villes ayant signé une convention de desserte.

Malgré la mobilisation du collectif pro TGV et du comité de défense des usagers en gare de Ruffec, les rendez-vous avec François Hollande sous l’ancienne présidence, les rassemblements sur le parvis de la gare, le blocage d’un TGV quelques minutes en gare de Ruffec, rien n’a changé. Les représentants du collectif se disent déçus de la non prise en compte des besoins du territoire.  En revanche, d’après la SNCF et Éric Redonnet le directeur des TGV de la Région, des TER avec des correspondances efficaces seront mises en place à Poitiers.

De nombreuses petites villes françaises actuellement desservies par le TGV posent aussi ces questions. La SNCF envisagent aussi de supprimer des dessertes en France. Le but : augmenter la rapidité des trains et ainsi devenir plus concurrentiel.