Vienne : les enseignants souhaitent toujours un dialogue avec Jean-Michel Blanquer

5 juillet 2019 à 4h00 par Benoà®t Hanrot

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Crédit : Wikimedia Commons

Après avoir longtemps assuré que tous les candidats du bac auraient leurs résultats demain, le ministre de l'Education nationale a émis un doute ces dernières heures. Ce dernier fait face à la rétention des copies de certains professeurs et a envisagé des sanctions en milieu de semaine.

Les manifestations d’enseignants pour réclamer l’ouverture du dialogue avec Jean-Michel Blanquer se multiplient. Mais jusqu’ici, le ministre de l’Education nationale préfère rester dans son mutisme et faire la sourde oreille. Cette situation a poussé certains professeurs à faire la grève de surveillance pendant les épreuves du baccalauréat tandis que d’autres ont décidé de retenir les copies corrigées qu’ils avaient en leur possession. Julien Dupont est CPE et secrétaire départemental du SNES-FSU pour la Vienne. Qu’est-ce qui est prévu si le ministre refuse de renouer le dialogue ?

 

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Au sein même de la réforme, beaucoup de points sont à rediscuter : une révision de l’architecture du bac et notamment de replacer les mathématiques dans le tronc commun, la mise en valeur des options proposées et la lutte contre leurs inégalités sur le territoire. Autres points importants : l’arrêt de la logique comptable qui vise à placer 35 élèves par classe quelque soit leur formation et leur cursus sans oublier des progrès rapides concernant la plateforme Parcoursup. Mais tous ces changements ne seront possibles qu’à une condition :

 

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Pour le syndicat, Jean-Michel Blanquer préfère s’adresser aux médias qu’aux personnes directement concernées, à savoir les professeurs et les parents d’élèves. De son côté, le ministre avait menacé en milieu de semaine de faire des retenues sur le salaire des professeurs grévistes. Cela peut-il faire peur ?

 

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Les réformes du baccalauréat du lycée ne sont pas les seules dans le collimateur du SNES-FSU. Les collèges aussi font partie des discussions en coulisses. Avec là aussi des enjeux similaires : classe de 30 élèves, imposition d’heures supplémentaires non désirées par le professorat ou encore la complexification de certaines missions.