Climat : le Loiret organise aussi sa COP

2 novembre 2021 à 14h48 par Étienne Escuer

Une marche pour le climat en France en 2019.
Une marche pour le climat en France en 2019.
Crédit : Pascal GUYOT / AFP

Alors que la COP 26 s’est ouverte le 31 octobre en Ecosse, les collectivités locales tentent d’agir également pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Jusqu’au 12 novembre, près de 200 pays se réunissent à Glasgow dans le cadre de la COP 26. Objectif : trouver un accord sur de nouveaux engagements à prendre pour le climat. Localement, aussi, des collectivités ont voulu développer leur COP, à l’image du département du Loiret. En janvier et février 2021, les 2.300 agents du conseil départemental et ceux du SDIS (service départemental d’incendie et de secours) ont ainsi pu donner des pistes de réflexion pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

 

Selon un bilan carbone effectué en 2019, les émissions de gaz à effet de serre du département s’élèvent à 67.200 tonnes équivalent CO2 (TeqCO2). « On veut les réduire de 17%, soit environ 11.400 TeqCO2 en moins d’ici 2028 », explique Jean-Luc Riglet, vice-président chargé de l’environnement.

 

Bâtiments, repas, déplacements, etc.

 

Concrètement, comment le département, en charge notamment des collèges et des pompiers peut-il agir au quotidien pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre ? « Il y a notamment la rénovation énergétique des bâtiments du conseil départemental ou les routes avec notre flotte de véhicules et les déplacements des collégiens », poursuit Jean-Luc Riglet. « Également les repas, puisque des aliments comme le bœuf par exemple produisent plus de CO2 que d’autres. Cela apporterait d’ailleurs une baisse de CO2 importante. »

 

Une trentaine de propositions seront ainsi examinées lors d’une COP interne du 8 au 10 décembre. « Il va falloir choisir les actions à mener en fonction de l’utilité et du budget. On doit encore les affiner. Faut-il un repas bio en plus ? Si l’on propose moins de viande, comment protéger nos éleveurs ? Il faut vraimen bien réfléchir », confie Jean-Luc Riglet. Élus, agents départementaux, SDIS et syndicats adopteront ensuite le plan d’actions.