Maine-et-Loire : jouer aux échecs jusqu’à 4, c’est possible !

Publié : 31 mai 2024 à 6h00 par Hugo Harnois

Evolutio 1999, le jeu d'échecs pouvant se pratiquer jusqu'à quatre
Evolutio 1999, le jeu d'échecs pouvant se pratiquer jusqu'à quatre
Crédit : Compte Facebook Lionel Blégean

Une possibilité que l’on doit à Lionel Blégean, originaire du Maine-et-Loire, qui travaille sur son jeu d’échec depuis… 25 ans !

Imaginez un échiquier sur lequel on pourrait jouer jusqu’à quatre. Après 25 ans à avoir planché dessus, un fan d’échecs a réussi à créer LE jeu qu’il avait en tête depuis son adolescence : Evolutio 1999.

 

À quoi ça ressemble ?

Il s’agit d’un plateau en forme de croix celtique doté de trois roues mobiles permettant aux joueurs de se déplacer plus rapidement. Originaire du Maine-et-Loire, Lionel Blégean nous fait les présentations : « il y a une partie centrale avec quatre quartiers, nord, sud, est et ouest. On peut jouer à deux, trois ou quatre, en fonction de ses envies. Et les règles sont les mêmes, il faut faire échec et mat à ses adversaires. Lorsque c’est le cas, on récupère sa couleur et on continue à jouer avec les autres, donc on multiplie le nombre de pièces. » 

Néanmoins, même si les règles de base s’avèrent être les mêmes, le fait qu’on puisse bouger le plateau change évidemment la physionomie du jeu : « les déplacements restent les mêmes, sauf les pions, qui peuvent reculer et manger en diagonal d’une case. Comme toutes les cases bougent, un adversaire de gauche peut se retrouver à droite d’un seul coup, et ça peut changer complètement sa stratégie. C’est plus ludique, dynamique, familial. »

 

Système d'alliances 

Contrairement à un jeu d’échec dit « classique », « ce qui est intéressant ici », souligne Lionel Blégean : « c’est qu’on peut faire des alliances entre les joueurs en début ou en milieu de partie, mais pas à la fin » puisqu’il ne faut qu’il en reste qu’un.

Preuve que son jeu a du succès : le soutien de la Fédération Française des Échecs, et une médaille d’or remportée récemment au concours d’invention Lépine, à Paris. Un aboutissement, pour Lionel Blégean : « ça m’a permis de rencontrer pas mal de personnes, notamment des investisseurs qui veulent bien me suivre maintenant. » 

Le créateur d’Evolutio 1999 assure que son concept n’est pas compliqué à appréhender : « à partir du moment où on a l’âge de déplacer des pièces, ça devient très ludique. » L’enjeu pour lui aujourd’hui est de le faire découvrir aux plus jeunes, mais aussi aux personnes qui connaissent mal les échecs. Lionel Blégean assure enfin que plusieurs écoles sont aussi très intéressées par son projet.