Bientôt un péage pour accéder à l'île d'Oléron

10 novembre 2017 à 7h21 par Lucie Claussin

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Crédit : Wikipédia ©

Une note réalisée par un bureau d'étude révèle les tarifs qui pourraient être appliqués au futur péage de l'île d'Oléron

Voici une décision qui risque d’en faire râler plus d’un !

Vous allez peut-être bientôt devoir mettre la main au porte monnaie pour aller sur l’île d’Oléron. A terme, les continentaux devront débourser 2 euros en basse saison, 5 euros en moyenne saison et 10 euros en haute saison pour pouvoir traverser le pont qui relie l’île d’Oléron à la France Métropolitaine. Cette décision divise déjà les Oléronais. Ce sont en tout cas les tarifs qui ressortent de la note réalisée par le bureau d’études consulté par le département de la Charente-Maritime. Cette écotaxe (créé dans le but de préserver l’environnement) sera votée fin décembre par l’assemblée départementale. Elle devrait entrer en vigueur en 2020.

Qui est concerné ?

Seuls les véhicules à moteurs sont concernés. Les vélos pourront toujours aller et venir gratuitement. Par ailleurs, des tarifs différents, voire la gratuité pourront être appliqués pour les habitants et travailleurs de l’île et les résidents du département.

Et c’est légal !

Avant 1991, un péage existait déjà à cet endroit.

C’est l’association qui lutte pour la gratuité du pont de l’île d’Oléron qui avait initialement soulevé cette question, s’inquiétant de l’avenir de leur île. Une réponse leur est vite parvenue. Au mois de mai, le Conseil Constitutionnel a rendu sa décision, qui était très attendue des habitants de l’île et ses alentours. Sur le papier, il n’était donc pas formellement indiqué qu’il n’y aurait pas de péage, mais il était tout de même précisé que recréer un péage ne serait pas illégal.

Depuis 1995, la loi donne la possibilité aux collectivités de mettre en place un péage sur les ponts reliant le continent aux îles.

Trois îles en France sont concernées par ce projet d’écotaxe : l'île d'Oléron, l'île de Ré et Noirmoutier. La mise en place de ces péages ou non, relève désormais des collectivités