Emmanuel Macron redonne de l’espoir aux agriculteurs

12 octobre 2017 à 13h14 par Benoit Billot

FORUM

Le président de la république a annoncé mettre en place une loi pour mieux rémunérer les pays.

Ce mercredi, Emmanuel Macron a pris des engagements envers les agriculteurs et il compte bien s’y tenir. ‘’Je n’ai jamais vu un paysan demander des aides. Je n’ai vu que des femmes et des hommes qui ne pas comptent pas leurs heures’’ a déclaré le chef de l’État lors d’un discours prononcé à Rungis. Le président de la république compte bien donner plus d’argent aux agriculteurs à l’avenir, ce qui devrait particulièrement les soulager pendant ces temps difficiles. Cette future loi viendrait protéger économiquement les prix des productions des paysans face à la grande distribution. Cependant, Emmanuel Macron n’a fixé aucune date, seulement qu’elle devrait être présentée au premier semestre 2018.

Les paysans étonnés

Du côté des paysans et notamment de la Confédération paysanne, les concernés ont été particulièrement étonnés par le discours prononcé à leur encontre de la part d’Emmanuel Macron. Selon eux, leurs revendications ont enfin été entendues, fait qui n’était pas vraiment réel auparavant. Le chef de l’état souhaite aussi un relèvement du seuil de revente à la perte pour lutter contre les prix bas. En revanche, pour que les propositions d’Emmanuel Macron soit prises en compte, ce dernier a demandé aux agriculteurs de conclure pour la fin de l’année des plans des filières, la mise en place d’indicateurs de marché sur les coûtes de production et de contrats type par filière, mais aussi des organisations de producteurs.

Les distributeurs en prennent un coup

Emmanuel Macron souhaite accélérer la transition agricole. Il tape du poing sur la table envers les distributeurs et aimerait les voir participer à ce travail tout comme les industriels. Le plan devrait être conditionné à cinq ans filière par filière. En revanche, Emmanuel Macron n’a pas eu de mots sur les envies de son ministre d’État, de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, de taxer les centres commerciaux.