« J’espère que les hommes me siffleront dans la rue toute ma vie » : Maïwenn scandalise en taclant les féministes

23 octobre 2020 à 12h50 par A.L.

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Maïwenn s'est attirée la foudre des internautes.
Crédit : Capture d'écran Instagram © Le Pacte

Dans les colonnes de Paris Match, paru le 22 octobre, l'actrice et réalisatrice Maïwenn s'est insurgée contre les féministes en n'hésitant pas à dire ce qu'elle pensait.

"Quand j’entends des femmes se plaindre et dire que les hommes ne s’intéressent qu’à leurs fesses, je leur réponds : Profitez-en bien, ça ne va pas durer. J’espère que les hommes me siffleront dans la rue toute ma vie. Je ne me suis jamais sentie offensée parce qu’un homme portait un regard bestial sur moi. Au contraire, je prends ça comme un compliment", vient de déclarer l'actrice et réalisatrice Maïwenn dans un entretien accordé à Paris Match, dévoilé le 22 octobre. Des propos qui ont littéralement provoqué un énorme scandale à l’heure où les femmes se solidarisent et où les langues se délient dans plusieurs milieux à l'instar du cinéma.

"C'est fou ce qu'elles peuvent dire comme conneries, ces derniers temps. Ce sont des femmes qui n'aiment pas les hommes, c'est clair, et qui sont à l'origine de dommages collatéraux très graves. Moi, je suis pour dire aux hommes à quel point on les aime. Il faut arrêter de dire que ce sont tous des pervers !", a ajouté la cinéaste en dézinguant les féministes. 

Adèle Haenel prise pour cible

Mais ce n'est pas tout. La femme de 44 ans est revenue également sur la polémique autour du César de la meilleure réalisation accordé à Roman Polanski pour son film J'accuse. "Polanski a reçu un prix pour un film formidable, où est le problème ? On ne lui a pas non plus décerné un prix Nobel !", a-t-elle déclaré. "Adèle Haenel doit avoir un gros bobo quelque part, pour être partie comme elle l'a fait. Le politiquement correct dans ce milieu, aujourd'hui, exige de se déclarer pour elle. Eh bien, moi, je ne le suis pas", a ajouté Maïwenn, s'interrogeant aussi sur la part des responsabilité des victimes d'agressions sexuelles. "Si j'accepte de me rendre dans la chambre d'un homme à 1h du matin, je me doute bien que ce n'est pas pour parler d'un rôle !", a-t-elle confié, en condamnant néanmoins ces agressions.