L’automobiliste contrôlé avec 6,73 grammes d’alcool dans le sang face à la justice

15 septembre 2017 à 7h14 par Lucie Claussin

FORUM

Le verdict est tombé hier...

Hier était jugé en comparution immédiate, l’homme interpellé la semaine dernière en Charente en état d’ivresse au volant. Le conducteur, âgé de 52 ans et originaire de Rancogne près de la Rochefoucauld avait été arrêté jeudi 8 septembre aux environs de 8h à Chazelles, un petit bourg d’un millier d’habitants. Ce sont les gendarmes qui l’ont arrêté, à proximité d’une école maternelle, suite aux signalements de plusieurs riverains étonnés du comportement de cet automobiliste. En effet l’homme venait de risquer d’emboutir une voiture qui arrivait en sens inverse, avec à son bord une maman et sa fille.

Le conducteur a ensuite immobilisé son véhicule au beau milieu de la route, sans explication. Des passants, intrigués étaient venus vérifier que tout allait bien, s’il avait besoin d’aide. Surpris, ils avaient découvert l’homme, incapable de parler, quasi inconscient derrière son volant. Il dégageait une forte odeur d’alcool. Dès lors, il était inconcevable de le laisser repartir, alors les riverains l’ont extrait de sa voiture et ont appelé les autorités et les secours, qui sont intervenus rapidement. Le chauffard a été transporté aux urgences d’Angoulême et était en état de coma éthylique. D’abord placé en déchocage (réanimation) il a ensuite été hospitalisé.

Les résultats des analyses sanguines sont arrivés quelques jours plus tard et les gendarmes ont été pour le moins étonnés. Il conduisait sans permis de conduire (son permis lui avait été retiré l’année dernière pour état d’ivresse au volant) et avec un taux record de 6,93 grammes d’alcool dans le sang. Un taux supérieur à trois grammes par litre de sang peut s’avérer fatal pour la personne qui a bu. Un coma éthylique peut survenir entre deux et quatre grammes par litre de sang.

Pendant sa garde à vue, qui a eu lieu quelques jours plus tard, l’homme a même avoué qu’il se rendait chez des amis… pour boire à nouveau.

La justice a été catégorique…

Placé en détention provisoire, l’homme y restera encore quelques temps. En effet, l’homme qui souffre d’alcoolisme d’après sa fille, a été condamné à 7 mois de prison ferme avec obligation de soins. Le procureur avait requis 18 mois de prison fermes, alors que son avocat avait plaidé pour une cure spécialisée.