Limoges : des véhicules Enedis incendiés

24 octobre 2017 à 13h33 par Benoit Billot

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Crédit : Wikimedia commons

Dans la nuit de lundi à mardi, plusieurs véhicules du groupe Enedis sont partis en fumée. La piste de l'acte volontaire est privilégiée par les autorités.

Le réveil fût particulièrement difficile pour les salariés du groupe Enedis à Limoges. Ce mardi 24 octobre au matin, le spectacle faisait particulièrement peine à voir sur le site avec plusieurs carcasses de voitures. Ce sont 21 véhicules qui ont été incendiés en tout vers les 1h30 du matin sans que l’on connaisse encore les raisons de cet acte. À l’heure actuelle, une enquête a été ouverte par les autorités et la piste de l’acte volontaire est privilégiée. Les pompiers sont intervenus une bonne partie de la nuit pour éteindre les flammes.

Linky visé

A priori, ‘’nulle doute qu’il s’agit d’un acte intentionnel’’ avait précisé une source policière. Des inscriptions très explicites, laissent tout à croire que l’acte était volontaire. On pouvait lire très clairement sur les portes vandalisées : ‘’Linky dégage’’. Des paroles qui visent principalement les nouveaux compteurs électriques Linky. Le porte parole d’Enedis, Robin Devogelaere, s’est exprimé auprès de nos confrères de Ouest France : ‘’Au même titre que tous les autres services vitaux de l’État, ces sabotages pénalisent, en premier lieu, les habitants de la région de Limoges. Ces véhicules utilisés entre autre pour le dépannage 24 heures/24 et le raccordement des clients’’.

Un acte de RAGE ?

Ce genre de procédé n’est pas le premier dans le département de la Haute-Vienne. En septembre dernier, un incendie du même type avait fait polémique. Cinq véhicules de la gendarmerie de Limoges avaient pris feu dans les mêmes circonstances. Un mouvement d’ultra gauche baptisé RAGE (Révolte anarchiste des Gendarmes exilés) avait revendiqué cette attaque. Cet acte est particulièrement semblable à celui commis à Enedis. Aucune revendication n’a été effectuée pour l’heure. Pour Enedis, le groupe essuie à nouveau un triste événement. En mai dernier, onze véhicules du groupe avaient déjà été la cible d’incendie volontaire du côté de Grenoble.