Loiret : un dromadaire tué par deux balles

15 septembre 2017 à 9h26 par Benoit Billot

FORUM

Mercredi matin, la femelle dromadaire Babouche a été retrouvée morte par son dresseur, abattue froidement par deux balles.

Le réveil a été particulièrement difficile le mercredi 13 septembre dernier au matin pour les habitants de la commune de Bougy-lez-Neuville. Ils ont appris avec stupeur la mort de leur mascotte : la femme dromadaire Babouche. Son dresseur animalier, Frédéric Chesneau, l’avait recueilli dans son refuge fermé au public. Environ 150 animaux (ours, oiseaux, singes…) y séjournent afin de ne pas être dans les parcs zoologiques. Elle a été tuée à l’aide d’une arme à feu à deux reprises.

Une enquête ouverte

À la suite de cet acte abominable, la police s’est saisie de l’affaire. Une enquête a été ouverte par les forces de l’ordre pour atteinte volontaire à la vie d’un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité. Pour l’heure aucune personne n’a été interpellée par la police.

Un rhinocéros abattu à Thoiry

Babouche n’est pas le premier animal à avoir été abattu froidement par un braconnier. En mars dernier au zoo de Thoiry (Yvelines), un rhinocéros blanc âgé de quatre ans a été sauvagement tué dans les mêmes circonstances que la femelle dromadaire. Une personne a utilisé un fusil et lui a tiré dessus à trois reprises dans son enclos avant de s’enfuir en pleine nuit. Aucun des gardiens présents sur le site n’avait vu un individu s’introduire illégalement à l’intérieur du parc zoologique.

Malheureusement, ces spécimens sont trop fréquemment tués en Afrique. En 2016, 1 054 animaux ont été abattus alors qu’on n'en comptait que 13 en 2007 sur ce continent.

Un chien tué par erreur

Récemment, un autre fait a ému les amoureux des animaux. Ce jeudi 14 septembre, un couple de randonneurs a retrouvé son chien tué à Saint-Auban (Alpes-Maritimes). Un chasseur lui a tiré dessus pensant qu’il s’agissait d’un loup. Cette femelle malinois de six ans a succombé à ses blessures rapidement. Il s’agit d’une incompréhension pour les maîtres puisque l’animal portait un collier orange et portait des habits aux couleurs vives.