Santé : la ville de Limoges recherche des spécialistes !

22 octobre 2019 à 4h00 par Benoà®t Hanrot

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La désertification gagne du terrain en Haute-Vienne
Crédit : wikipédia

Depuis 2015, Limoges est reconnue comme étant une ville Santé Citoyenne. Cette année, elle a franchi un nouveau pallier en devenant membre du réseau des Villes-Santé de l'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé.

L’Organisation Mondiale de la Santé a mis en place un réseau de villes qui œuvre pour le bien-être de leurs concitoyens par le biais d’actions qui respectent sa charte. La ville de Limoges fait partie de ce réseau appelé : Villes-Santé de l’OMS. Elle a mis en œuvre toute une série de mesures en faveur de ses administrés afin de préserver leur santé. On voit tout ça avec Sylvie Rozette, adjointe au maire en charge des Sports :

 

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Grâce à cette distinction, la ville ne bénéfice pas de subventions supplémentaires mais bien d’une reconnaissance vis-à-vis de ses pairs du travail effectué. Le réseau permet aux municipalités d’échanger ensemble afin que chacun améliore sa politique de santé publique :

 

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L’objectif est de faire en sorte que les gens fassent du sport, non pas par obligation mais qu’ils trouvent du plaisir à le pratiquer. Autre piste mise en place qui doit maintenant monter en puissance, augmenter la présence d’éducateurs sportifs en milieu scolaire, afin de lutter contre la sédentarité et donner le goût aux jeunes de s’inscrire dans des clubs sportifs de la région.

Limoges, zone médicale sensible et désertification

La ville de Limoges fait donc partie du réseau des Villes-Santé de l’OMS. Et qui dit OMS, dit forcément santé. Alors que la loi Santé 2022 fait grincer des dents chez une partie du monde médical, la désertification médicale reste l’un des principaux enjeux des politiques de santé de nos collectivités. Où en est-on du côté de Limoges ?

 

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Du côté du conseil de l’ordre des médecins de Haute-Vienne, on craignait plus globalement une pénurie de médecins, y compris généralistes dans les prochaines années. Car plus de la moitié va bientôt partir en retraite et parce que les jeunes médecins ne veulent plus s’installer seuls.