Réduire de 97% la pollution plastique, ce serait possible !

Publié : 6h00 par Alicia Méchin

Crédit image: Pixabay

Selon une récente étude de Pew Charitable Trusts, il serait possible de réduire de 97% la pollution plastique dans le monde.

Selon le Pew Charitable Trusts, la planète dispose encore d’une réelle marge de manœuvre pour inverser la tendance alarmante de la pollution plastique. Chaque année, selon cette étude relayée par The Guardian, 66 millions de tonnes de pollution provenant des emballages plastiques pénètrent chaque année dans l’environnement. Cette pollution, largement évitable, représente l’une des menaces les plus pressantes pour les écosystèmes marins, terrestres et pour la santé humaine.

Le Pew Charitable Trusts, en collaboration avec des universitaires notamment de l'Imperial College de Londres et de l'Université d'Oxford, révèle que la pollution plastique pourrait doubler dans les 15 prochaines années pour atteindre 280 millions de tonnes par an.

Le secteur le plus problématique demeure celui de l’emballage, qui représente la majorité de la demande mondiale en plastique. Les emballages à usage unique, omniprésents dans l’alimentation, la vente à emporter ou encore la logistique, constituent le cœur du problème : ils sont conçus pour être jetés immédiatement après usage et sont rarement recyclables. Sans changement profond, leur utilisation continuera de croître jusqu’en 2040.

Démarches simples et efficaces

Mais ce fléau pourrait être évité, voire même pratiquement éliminé d’ici 2040, si quelques programmes sont adoptés. Pour que cela n’empire pas dans les prochaines années, l’étude met en lumières des démarches simples et efficaces, qui permettraient selon elle de réduire de 97% la pollution due aux emballages plastiques d’ici 2040. Il s’agit par exemple d’utiliser les systèmes de consignes. Les consommateurs peuvent rapporter leurs emballages vides ou leurs gobelets réutilisables dans les supermarchés et cafés. Les deux tiers de la pollution seraient ainsi éliminés.

A plus grande échelle que le consommateur, la réduction de production de plastique pour les emballages serait également essentielle. Il s’agirait alors pour les industriels d’avoir recours à d’autres matériaux comme le carton, le verre, ou le métal.

Comme le raconte si bien la légende du Colibri, chacun à son niveau peut apporter une pièce à l’édifice. Si gouvernements, entreprises et citoyens adoptaient une logique de réemploi et de réduction, la pollution plastique pourrait véritablement reculer. L’avenir dépend en grande partie des choix faits aujourd’hui.