Cérémonie d’ouverture des JO : un sportif originaire de Blois derrière le personnage mystère

23 septembre 2024 à 14h19 par Hugo Harnois

Maxence de Schrooder déguisé en personnage mystère
Maxence de Schrooder déguisé en personnage mystère
Crédit : Compte Facebook Maxence de Schrooder

C’est une question que beaucoup de monde s’est posé lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques : qui se cachait derrière le fameux personnage mystère ? Spoiler alert : on a trouvé la réponse.

La cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024… Cela fait déjà presque deux mois qu’elle est passée, et il faut l’avouer, nous sommes tous un peu nostalgiques. Alors pour faire durer encore la magie, on est allé à la rencontre du fameux personnage mystère pouvant faire penser à un héros du jeu vidéo Assassin’s Creed : celui qui a porté la flamme olympique en traversant les monuments parisiens.

 

"On était à 10, 20% de nos capacités"

Pour commencer, il faut savoir qu’il n’y a pas une mais neuf personnes différentes derrière ce masque. Et l’une d’entre elles est un athlète originaire de Blois, Maxence De Schrooder, qui vient d’ouvrir sa salle d’escalade. Âgé de 31 ans, le sportif est un adepte du parkour, une discipline démocratisée notamment grâce au film culte Yamakasi sorti en 2001. « C’est un sport qui consiste à franchir des obstacles, on part d’un point A pour rejoindre un point B de la manière la plus efficace possible », explique l’intéressé qui en a fait plus de dix ans. Fort de son expérience, Maxence a été contacté par les organisateurs de l’événement pour faire partie de la fameuse équipe de neuf.

Suivent quelques séances de répétition dans un lieu secret que le Blésois ne divulguera pas, même encore aujourd’hui. Des « répétitions assez faciles », concède-t-il, tout comme la représentation : « ce n’était vraiment pas difficile, on était à 10, 20% de nos capacités. Moi, j’étais sur le tableau de la garde républicaine où je ne fais que la traverser, donc je ne faisais que de la course même s’il y avait de la pluie qui venait un petit peu corser la difficulté, ce sont des choses qu’on connait et qu’on fait tous les jours, même pour les copains sur les toits. » Grâce à des costumières « au top » et « formidables » qui ont permis de leur adapter des tenues sur mesure, les athlètes ne pouvaient pas être « plus à l’aise » pour effectuer leurs cabrioles sur les monuments parisiens.

 

Motus et bouche cousue 

Maxence assure ne pas avoir eu le temps de stresser : « j’attendais mon départ, dès que je l’ai eu, j’étais concentré sur la musique. Mais c’est quand même quelque chose d’important, on ne fait ça qu’une fois dans notre vie, il y a des millions de personnes qui nous regardent à la télé, on n’a pas le droit à l’erreur. » L’adepte du parkour était si peu stressé qu’il s’est même autorisé de petites boutades envers la garde républicaine au moment du show : « pendant les répétions, j’avais sympathisé avec la garde républicaine, et au moment de passer devant elle, je leur ai crié des petites blagues qu’on s’était répété en off, ça les un peu fait rire après coup, car ils restent très professionnels. »

Car c’est bien après sa performance que Maxence a certainement le plus savouré : « le moment où on profite le plus, c’est après, quand on réalise ce qu’on vient de faire », appuie-t-il. Ce n’est enfin qu’après la cérémonie que Maxence a pu dire à sa famille et ses proches que le personnage mystère, c’était lui, entre autres. Et avec cette vitrine, il espère que la salle de sport qu’il a cofondée à Blois va gagner en popularité.