Covid : Pass vaccinal, autotest... ce qui change aujourd’hui
15 février 2022 à 11h35 par Iris Mazzacurati
Pour conserver un pass vaccinal valide, plusieurs nouvelles règles entrent en vigueur aujourd’hui. Un petit récapitulatif s’impose...
4 et 4,5 millions de personnes seraient susceptibles de perdre, mardi, leur pass vaccinal faute de rappel ou d'infection.
Pour rappel, la présentation d'un pass vaccinal est requise pour les plus de 16 ans pour accéder à certains lieux ou événements. Les Français de 16 et 17 ans n'ont pas l'obligation de faire un rappel pour conserver leur pass vaccinal, et les plus jeunes ne sont pas soumis au pass vaccinal.
- Le délai pour la dose de rappel réduit à 4 mois
Le délai maximal réduit à quatre mois pour faire la dose de rappel de vaccin anti-Covid après la dernière injection. Jusqu'ici, le délai maximal était de sept mois.
Le pass vaccinal pourra être réactivé lorsque la personne aura fait son rappel, et sera valide sept jours après l’injection, selon la Direction générale de la santé (DGS).
- "une infection = une injection"
Dès aujourd’hui, "une infection à la Covid-19 équivaut à l'administration de l'une des deux premières doses ou de la dose complémentaire".
- Fin de la dérogation
A partir d’aujourd’hui, la combinaison "première dose + un test négatif de moins de 24 h" ne sera plus suffisant pour obtenir un pass vaccinale, si la première dose en question n’a pas été administrée avant ce 15 février.
- Les autotests de nouveau indisponibles en grande surface
Autorisée depuis début janvier, la vente des autotests en grande surface, ne sera plus possible à partir d’aujourd’hui.
L'autorisation, annoncée fin décembre, avait provoqué la colère des pharmaciens qui avaient jusqu'alors le monopole de la vente des autotests. Ils ont notamment accusé les grandes surfaces d'être responsables des ruptures de stocks dans certaines officines.
Ces règles pourraient encore être modifiées prochainement. Une levée du pass vaccinal est envisageable "d'ici la fin mars" ou début "avril", a estimé la semaine dernière Alain Fischer, le "Monsieur vaccin" du gouvernement.
A condition que le taux d'incidence s'avère "10 ou 20 fois moindre" qu'actuellement, que la surcharge hospitalière touche à sa fin et qu'une très forte proportion de Français soient vaccinés, selon lui.
(Avec AFP)