Incroyable, contre toute attente le trou de la couche d’ozone se referme !

Publié : 9 octobre 2025 à 17h19 par Robin Lecomte

Représentation de la couche d'ozone au 7 octobre 2025
Représentation de la couche d'ozone
Crédit : NASA

« La couche d’ozone guérit ». Selon des études de L’ONU et de l’OMM les trous dans la couche d’ozone seraient en train de se refermer. Un processus lent mais rassurant qui est le fruit d’une coopération mondiale au profit du vivant.

Si le climat et la biodiversité déclinent chaque année, il arrive néanmoins qu’une bonne nouvelle écologique pointe le bout de son nez. L’Organisation des Nations unies (ONU) a récemment rapporté une nouvelle réjouissante, la taille du trou de la couche d’ozone est en train de réduire. Un constat dressé par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) grâce aux analyses des valeurs de 2024. Les scientifiques ont observé le principal trou, présent au-dessus de l’Antarctique, et on déduit qu’il était en bonne voie pour se refermer. Si rien ne change, il faudra compter entre 15 et 40 ans pour voir les différents trous se refermer et revenir ainsi aux valeurs observées pendant les années 80.

Si les résultats de 2024 sont « en partie dû à des facteurs atmosphériques naturels », la dynamique sur le long terme est encourageante. Depuis plusieurs décennies, les politiques publiques œuvrent pour diminuer les produits nocifs pour la couche d’ozone. Une coopération internationale officialisée grâce au protocole de Montréal, signé en 1987. Selon l’OMM, ce dernier a permis d’éliminer à ce jour, plus de 99 % de la consommation et de la production de la plupart des produits chimiques qui appauvrissent la couche d’ozone.

Pour autant, ces progrès ne doivent pas freiner les efforts de chacun. Il est toujours possible d’améliorer les mesures prises dans les sphères personnelles et politiques pour aller encore plus vite. Car le trou dans la couche d’Ozone n’est pas anodin. Véritable barrière naturelle, cette dernière limite la puissance des rayons du soleil, nocifs pour les écosystèmes, mais aussi pour notre santé. Ces avancées le montrent, une collaboration étroite entre science et politique ne peut être que bénéfique pour la santé de la planète et des gens qui nous entourent.