Maine-et-Loire : une journée nationale en hommage aux sapeurs-pompiers

22 juin 2023 à 6h00 par Hugo Harnois

Photo d'illustration
Crédit : Sdis

De nombreuses animations sont prévues ce samedi 24 juin à l’occasion de la journée nationale des sapeurs-pompiers en Maine-et-Loire, à Feneu.

C’est la journée nationale des sapeurs-pompiers cette semaine. En Maine-et-Loire, à Feneu, une cérémonie aura lieu le matin et on aura droit à un après-midi portes-ouvertes à l’école du SDIS du département, qui souffle sa 15e bougie cette année. On pourra assister à des démonstrations en cas de secours routiers ou d’incendies. Sont aussi prévues des initiations gratuites aux gestes qui sauvent.

 

Pompiers de père en fils

À l’occasion de cette journée particulière, on a voulu savoir si l’engagement des sapeurs-pompiers a évolué depuis toutes ces années. Réponse du contrôleur général et directeur du SDIS en Maine-et-Loire, Jean-Philippe Rivière : « le port de l’uniforme chez les sapeurs-pompiers, c’est parfois une tradition très familiale. Un nombre important d’entre eux sont pompiers de père en fils, voire petits-fils. Nous avons aujourd’hui un renouvellement des générations. Mais avant, un engagement durait parfois 25, 30 voire 40 ans. Aujourd’hui la moyenne est de 11 ans au niveau national, comme en Maine-et-Loire ». Un engagement beaucoup plus court, donc, et un phénomène qui est lié, selon le directeur, « à l’évolution territoriale et de la mobilité au sens large. »

 

"Nous ne restons pas insensibles face à ces situations"

Tandis que les agressions envers les sapeurs-pompiers ont augmenté dans certains départements français ces derniers temps, le contrôleur général évoque notamment des agressions verbales et physiques (coups de poings, détérioration de véhicules). Afin de lutter contre ce fléau, Jean-Philippe Rivière explique les moyens mis à disposition : « on a mis en place un protocole de prévention de lutte, lorsqu’on intervient dans les quartiers sensibles, nous avons une coordination opérationnelle en amont avec les forces de sécurité publique pour ne pas que les sapeurs-pompiers se trouvent pris dans un traquenard. » Une liaison « très étroite » avec les forces de sécurité est également prévue en intervention pour évaluer les différents dangers.

Au niveau judiciaire, « il y a désormais systématiquement un dépôt de plainte de nos sapeurs-pompiers, mais aussi du service. S’il est jugé recevable, on arrive à des actions judiciaires et on demande à nos soldats du feu d’être présents lors des audiences pour dénoncer ce qu’il s’est passé. Nous ne restons pas insensibles face à ces situations », témoigne enfin Jean-Philippe Rivière.