Météo : le printemps 2024 a-t-il été aussi pluvieux qu’il en a eu l’air ?
Publié : 31 mai 2024 à 7h00 par Étienne Escuer
Le printemps météorologique s’achève ce vendredi 31 mai. A-t-il été aussi pluvieux qu’il en a eu l’air ?
C’est peu dire que le printemps 2024 a semblé particulièrement pluvieux ! Alors que l’été météorologique débute ce samedi 1er juin, le soleil s’est fait plutôt discret ces derniers mois. Mais les précipitations ont-elles été si importantes ? « On a eu un printemps très humide en Centre-Val de Loire, en mars, en avril et en mai », explique Olivier Renard, président de l’association Météo-Centre, qui précise que « l’arrosage est conséquent sur l’ensemble du territoire national ». Qui plus est, ce printemps 2024 fait suite à des printemps très secs. « On n’avait plus vraiment l’habitude de ces successions de perturbations récurrentes, semaine après semaine », poursuit Olivier Renard. « Elles ne sont pas forcément très intenses, ce qui est bon pour la végétation et permet de recharger les nappes phréatiques. » Si ce printemps 2024 est sans conteste le plus pluvieux de ces dernières années, il s’inscrit aussi parmi les plus humides depuis 30 ans. « Si l’on compare avec les normales 1991-2020, on a eu des zones avec des précipitations assez importantes », confie Olivier Renard. « En mars, par exemple, à Bourges et Avord, il est tombé deux fois le cumul mensuel, 110mm au lieu de 50. »
Réchauffement climatique
Si certains pourraient douter de la réalité du réchauffement climatique après ce printemps, cette succession de perturbations s’inscrit en réalité parfaitement dans le phénomène. Selon Olivier Renard, « avec le réchauffement climatique, c’est la répartition des précipitations qui est différente : on va avoir des périodes très humides avec des crues, et des périodes beaucoup plus sèches sans aucune précipitations. » De plus, si les températures ont pu sembler plutôt fraîches, elles sont en réalité parfaitement dans les normes de saison, voire légèrement supérieures sur l’ensemble du printemps, de 0,3 à 0,4°C environ. « Les mois de mai précédents étaient 1 à 1,5°C au-dessus des normales de saison, voire plus, donc on perd nos repères. » Un printemps ne définit pas forcément un été, mais Météo-Centre a tout de même réalisé des prévisions saisonnières. « Après quelques perturbations encore jusqu’à début juin, on devrait avoir un été plutôt chaud et assez sec », estime Olivier Renard.
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