Haute-Vienne : les premiers essais de l’Hyperloop attendus en 2022

L’avenir des transports se joue peut-être à Droux, petit village de 346 habitants situé dans le nord de la Haute-Vienne. C’est là-bas que le groupe canadien TransPod veut bâtir son centre technique pour tester son prototype d’Hyperloop. Comme l’explique le PDG, Sébastien Gendron, il s’agit « de véhicules qui se déplacent dans des tubes dans lesquels on a enlevé la majeure partie de l’air pour s’affranchir des frottements aérodynamiques pour atteindre des vitesses similaires à celles de l’avion ». Soit 1000 km/h! A Droux, Sébastien Gendron veut créer une piste d’essai longue de trois kilomètres.

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Les premiers coups de pelle sont attendus d’ici le printemps. En 2020, le projet n’a pas beaucoup avancé en raison de la crise, rapporte Sébastien Gendron.

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Les premiers essais sont prévus dès 2022, « pour pouvoir construire les premiers projets d’infrastructures au Canada », indique Sébastien Gendron. TransPod travaille en effet à une liaison interurbaine entre Calgary et Edmonton d’ici 2030.

En France, Sébastien Gendron dit « pousser au développement des corridors Paris Toulouse et Paris Le Havre ». La capitale et la ville rose serait seulement à une heure l’une de l’autre. Une véritable révolution. Mais voyager à 1000 km/h peut en inquiéter certain(e)s. Au début du siècle dernier, le métro a suscité beaucoup de craintes. « On se déplace à la même vitesse en Hyperloop qu’en avion et les niveaux d’accélération seront ceux d’un métro, donc même ma grand-mère pourra le prendre sans aucun problème », ironise le PDG de TransPod.

 L’incertitude est surtout financière. A quel public ce transport du futur sera-t-il destiné ? A quel prix pourra-t-on l’emprunter ?

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Ailleurs dans le monde le projet d’Hyperloop avance aussi. En novembre, Virgin a effectué ses premiers essais avec passagers.