Les parcs zoologiques ont-ils vocation à préserver les espèces animales ?

15 mai 2019 à 4h00 par Benoà®t Hanrot

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Crédit : Pixabay

Aujourd'hui, on a plus de chance de voir un lynx dans un zoo qu'à l'état sauvage. Cette situation est en partie due à l'impact de l'homme sur son environnement. Un impact qui ne cesse de mettre en danger la vie des êtres vivants, dont la sauvegarde passe désormais par les parcs zoologiques.

Aujourd’hui, que vous vous rendiez au Zooparc de la Flèche, de Doué-la-Fontaine, au parc Animalier Le PAL ou même de Beauval, vous allez découvrir des animaux que vous ne verrez jamais en France à l’état sauvage. Des animaux « exotiques », pour la plupart nés en captivité, grâce au programme de conservation et de protection animale mis en place par ces zoos. Or aujourd’hui en France, de nombreuses espèces sont menacées d’extinction en raison de l’impact négatif de l’Homme sur leurs territoires. Ce travail de préservation est-il si bien fait en France ? Question posée à Nicolas Lefrère, président du Parc du Reynou en Haute-Vienne :

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Dans plusieurs de ces zooparcs, des animations sont proposées aux visiteurs pour égayer la journée. Certaines permettent de les impliquer directement dans la vie et les coulisses du zoo, d’autres sont à but purement divertissant pour le spectateur. Mais leur point commun, c’est qu’elles font appel bien souvent aux animaux. Pour ou contre ce genre de pratiques ?

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A ce jour, les Zoos Européens disposent notamment du programme européen pour les Espèces menacées. Il s’agit, selon afdpz.org, d’un programme visant éventuellement à réintroduire dans la nature ou à renforcer la population sauvage de l’espèce menacée. Mais avant toute chose, n’est-ce pas paradoxal de vouloir protéger les espèces en les gardant enfermer "dans des cages" ?

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Dernier exemple en date, en Centre-Val de Loire, avec la difficile cohabitation entre l’homme et le sanglier ou les cervidés qui se multiplient à vitesse grand « V » car l’homme a chassé les grands prédateurs qui permettaient leur régulation naturelle. Mais en partant du principe que la sélection naturelle fait partie du cycle de la vie, les zooparcs ont-ils vocation à sauver un maximum d’espèces menacées ?

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Le parc zoolique du Reynou, situé dans la commune de Vigen, fait partie des parcs qui œuvrent pour la préservation des espèces menacées. Cette année, il propose des nouveautés au public dont le Nocturama, qui va permettre au public de voir en journée des animaux nocturnes dans un espace qui reproduit leurs conditions naturelles. Il y aura aussi de nouvelles volières et l’arrivée très attendue de deux ours polaires. Des ours qui, à l’inverse de ce que l’on pourrait penser, n’ont pas besoin de vivre sur la banquise. Certains évoluent dans des milieux comme la Toundra, qui possède des caractéristiques que l’on peut retrouver en Limousin. Pour venir les découvrir, direction le parc zoolique du Reynou au Vigen.