Une réouverture timide pour les escape games

2 juillet 2020 à 11h09 par Etienne Escuer

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Image d'illustration. Les clients reviennent petit à petit dans les escape games.
Crédit : Pixabay

Les escape games ont pu rouvrir leurs portes ces dernières semaines. Le redémarrage de l'activité semble plutôt timide.

Activité prisée des Français avant le confinement, les escapes games, ces jeux de rôle et de réflexion grandeur nature dont le but est de s’échapper d’une pièce en résolvant des énigmes, ont connu un gros coup d’arrêt avec la crise sanitaire. Benjamin Steineur, à la tête d’Escape yourself à Angers, a finalement pu rouvrir le 23 juin, après plus de trois mois de fermeture. « Les gens reviennent petit à petit », explique-t-il. « Ils s’y prennent pour l’instant au dernier moment. Généralement, les week-end sont remplis une semaine à l’avance, mais là les gens appellent plutôt la veille pour le lendemain. » La réouverture était toutefois particulièrement attendue par les amateurs de ce type d’activité, poursuit Benjamin Steineur : « Les gens sont contents de revenir, ça leur fait du bien de jouer, s’évader, réfléchir ensemble, s’amuser. »

 

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Des mesures sanitaires mises en place

 

L’activité consistant souvent à déplacer de nombreux objets, il a fallu appliquer un protocole sanitaire strict, détaille le gérant : « Quand les gens arrivent, ils utilisent du gel hydroalcoolique. Le port du masque est obligatoire, et les salles sont désinfectées après chaque partie. Tous les objets qui peuvent être manipulés pendant la partie sont nettoyés, et on essaye de garder une distance de sécurité entre nous les joueurs. »

 

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Une trésorerie fortement impactée

 

Economiquement, la crise risque de mettre en difficulté plusieurs établissements. « On avait la chance d’avoir de la trésorerie avant le confinement », confie Benjamin Steineur. « Mais ça a fondu petit à petit, avec les loyers à payer et les charges prélevées. » Cette baisse de chiffre d’affaire aura des conséquences : « Il va falloir être patient pour investir dans la création de nouvelles salles. Mais si les gens reviennent rapidement, ça pourra nous rebooster. »

 

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Benjamin Steineur et son établissement ont tout de même pu bénéficier de quelques aides de l’Etat, comme le fonds de solidarité de 1 500 euros, le chômage partiel et le remboursement des cotisations patronales.