Spectacle de La Belle et la Bête : "Le château du Plessis-Bourré a une âme qui lui est propre"

31 mai 2023 à 6h00 par Hugo Harnois

Château du Plessis-Bourré
Château du Plessis-Bourré
Crédit : POLARIS

Le spectacle immersif de La Belle et la Bête est à découvrir au château du Plessis-Bourré, à une quinzaine de kilomètres d’Angers, depuis le 26 mai dernier.

Revivre de l’intérieur la magie du conte mythique de La Belle et la Bête. C’est possible depuis le 26 mai dernier au château du Plessis-Bourré, à une quinzaine de kilomètres d’Angers. À travers un spectacle d’une heure, 500 bénévoles (acteurs, danseurs, comédiens, figurants) du pays angevin vous plongent dans la féerie d’une histoire universelle.

 

"Une nouvelle création pour chaque château"

C’est un « conte qui a accompagné des millions d’enfants. Il a été popularisé par Disney mais il est bien plus ancien puisqu’il date du XVIIème siècle. Quand on entre dans un château, il y a toujours quelque chose de l’enfance qui nous rappelle à nous, les châteaux ont toujours eu quelque chose d’un peu magique. Cela vient du fait que notre enfance est habitée par nos contes. La Belle et la Bête était comme une évidence, c’est un conte inscrit dans l’imaginaire collectif, dont la véritable star est un château. Il y a un vrai dialogue avec le patrimoine », raconte aujourd’hui l’auteur et metteur en scène du spectacle, Charles Mollet.

Ce dernier ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur le château du Plessis-Bourré. Car il faut savoir que son show a d’abord été créé en novembre pour le château de Maisons-Laffitte. Et, à chaque fois, « de nouvelles formes, de nouvelles atmosphères et une nouvelle ambiance sont apportées au gré des châteaux que le spectacle va enchanter. C’est une nouvelle création pour chaque château », explique le metteur en scène.

 

Intimité et immersion

« Le château du Plessis-Bourré a une âme qui lui est propre, il sort des douves. La seule arrivée des spectateurs rend l’expérience complètement magique, on a l’impression de flotter sur l’eau. Puis on entre dans un château un peu médiéval, austère, au milieu de cette campagne, qui, à l’intérieur, a des salons tout à fait charmants datant du XVIIIème », détaille également Charles Mollet.

Au total, plus de 30.000 spectateurs sont attendus, à partir de 5, 6 ans. L’auteur a voulu que l’expérience soit la plus intimiste possible. C’est pourquoi toutes les 10 minutes, de petits groupes de 30 personnes seulement entrent dans le château. Intimiste donc, mais aussi immersif : « les spectateurs vont se perdre à l’intérieur, souvent dans des endroits inaccessibles au public. Ils vont passer d’une pièce à l’autre pour découvrir des passages secrets, et vont vivre quelque que chose de très intense, au cœur de l’action, de l’histoire. Ce n’est pas quelque chose de passif, on est dans la scène, la température change, on est à quelques centimètres des acteurs, on peut planter son regard dans celui de la Bête, et ça, ça fait qu’on vit quelque chose de tout à fait unique ».

La Belle et la Bête est à découvrir au château du Plessis-Bourré tous les week-ends jusqu’au 25 juin prochain.