Calvitie : un médicament favoriserait la dépression

27 octobre 2017 à 9h24 par Benoit Billot

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Crédit : Jason Statham - Flickr

L'Agence de sécurité du médicament prévient des risques d'un médicament pour lutter contre la calvitie. Il donnerait des envies suicidaires durant la dépression.

Tout homme qui perd ses cheveux tente plus ou moins toutes les techniques pour les garder le plus longtemps possible. Il s’agit d’un véritable fléau. Mais attention, si vous utilisez un traitement anti-calvitie, soyez prudents puisqu’il y a des risques. D’après nos confrères de Francetvinfo, l’Agence de sécurité du médicament vient de publier un rapport où un médicament qui est censé freiner la chute de cheveux, favoriserait la dépression. Plusieurs cas ont été recensés.

Finastéride

Pour ralentir la perte de vos cheveux, il existe plusieurs types de médicaments, mais celui qui est dans le collimateur de l’ANSM se nomme Finastéride. Il se caractérise par une molécule qui bloque en partie la chute des cheveux. Commercialisé sous le nom de Propecia depuis 1999, ce produit aurait des effets indésirables comme les changements d’humeur, de dépression. Des effets qui sont mentionnés sur la notice du finastéride 5 mg.

Envie suicidaire

Lors de la prise de ce médicament, le patient peut avoir aussi des envies encore plus noires, surtout s’il rentre dans une période de dépression. L’Agence de sécurité du médicament a trouvé que ce produit donnait des idées suicidaires aux hommes. En plus de toutes ces contraintes, des troubles sexuels sont également possibles avec une nette diminution de la libido, des troubles de l’érection et de l’éjaculation. Ces tracas de la vie quotidienne peuvent persister même après l’arrêt de la prise du médicament. Un autre médicament à base de finastéride est également pointé du doigt et provoquerait les mêmes problèmes. Il s’agit du Chibro-Proscar. Ce médicament contrôle l’augmentation du volume de la protaste.

Soyez particulièrement vigilants et demandez l’avis de votre médecin. L’ASNM a précisé que ‘’tout changement d’humeur doit conduire à une interruption du traitement et à une surveillance’’. Messieurs, pour vous consoler dites-vous que vous ressemblerez à Jason Statham (photo) ou Bruce Willis.